Regards croisés

Entretien avec Xavier Milcent, Président de Valorplast

 « Toute la chaîne de valeur bénéficie des avancées portées par Valorplast ces dernières années ».

Le recyclage des matières plastiques est un remarquable champ d’innovations et d’investigations. C’est animé par cette conviction que depuis 30 ans nous faisons émerger et grandir des solutions nouvelles qui répondent à la fois aux exigences croissantes de la société et des pouvoirs publics. Elles ont forgé notre réputation et incité les collectivités, les producteurs de matières plastiques, les metteurs sur le marché et les industriels de la régénération à s’engager à nos côtés. Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à relever les défis du recyclage et nous sommes fiers du travail accompli car toute la chaîne de valeur bénéficie des dernières avancées portées par Valorplast.

 

Notre expertise, fondée sur une connaissance précise des données et une maîtrise pointue de ce secteur, nous a toujours donné une longueur d’avance. Elle nous a permis et nous permet encore d’identifier les tendances, d’anticiper les évolutions de marché et de tout mettre en œuvre pour y répondre.

Aujourd’hui plus qu’un partenaire, nous sommes un forum qui favorise les échanges constructifs sur des sujets clés. Nous réunissons les parties concernées et nous collaborons étroitement avec un réseau d’industriels de la régénération en France et en Europe. Nous encourageons ainsi l’échange de connaissances et d’expertises, l’adoption des meilleures pratiques et l’alignement des objectifs communs.

 

Au fil des années, nous sommes devenus une voix puissante et respectée dans l’industrie du recyclage des plastiques. Notre expertise est sollicitée lors de concertations, européennes comme nationales, où nous défendons les intérêts communs et contribuons à façonner les politiques et réglementations du secteur.

Cette voix puissante est soutenue par la gouvernance de Valorplast (Plastics Europe, Elipso et Polyvia), qui engagée à ses côtés, l’accompagne dans son développement et son ambition de créer une économie durable des plastiques encore plus ambitieuse et vraiment vertueuse.

 

C’est cette aventure humaine collective qui se traduit chaque jour en actions que nous avons souhaité vous faire vivre dans ce rapport annuel. Un rapport prospectif et sincère qui propose une vision globale et synthétique de notre organisation. Il reflète la mobilisation de nos équipes et de l’ensemble de notre écosystème pour accélérer et prendre part à l’économie circulaire et aux leviers de lutte contre le dérèglement climatique.

 

Xavier Milcent, Président de Valorplast

Entretien avec Catherine Klein Directrice Générale Valorplast

« Le recyclage des plastiques progresse, la confiance dans les différentes parties prenantes également. »

Cette année est une année importante pour Valorplast. Nous célébrons nos 30 ans. Trois décennies de recherches, de tests, de partenariats intenses pour développer et optimiser le recyclage des plastiques. Nous sommes fiers du chemin parcouru avec nos équipes. L’économie circulaire du plastique progresse et nous permet d’envisager un futur plus serein.

 

Nous devons cette réussite à notre organisation. Nous avons développé de solides relations avec les collectivités locales, les industriels de la régénération et les principales organisations qui promeuvent le recyclage en France. Nous la devons également au travail de nos experts qui ont créé de nouvelles filières de régénération, comme récemment la filière en boucle fermée pour les pots et barquettes en PET, à titre d’exemple.

Notre capacité d’adaptation joue également un rôle clé. Nous avons anticipé, grandi, créé des partenariats stratégiques et acquis les compétences nécessaires pour résoudre des problèmes importants. Le recyclage des plastiques de déchèteries et la restructuration du COTREP en Groupement d’Intérêt Économique (GIE) pour accélérer la transition vers des emballages plastiques ménagers 100% recyclables sont deux sources de fierté marquantes.

 

Nous avançons avec confiance. Nous sommes prêts à supporter les changements importants du dispositif français, tels que la mise en œuvre de la loi AGEC, la modification du rôle des éco-organismes et à accompagner efficacement ce dernier pour lui permettre de franchir le pas quantitatif et qualitatif requis pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par l’Europe.

 

Enfin, nous avons à cœur de demeurer un interlocuteur majeur pour les collectivités, les transporteurs et les industriels de la régénération. En proposant des accompagnements personnalisés et des solutions toujours plus innovantes, nous visons à poursuivre la mue du recyclage des plastiques et ainsi contribuer à davantage protéger les ressources.

 

Pour toutes ces raisons, nous accompagnons 2023 et nos trois décennies avec énergie et détermination mais aussi avec une grande force. Nous sommes confiants dans notre capacité à relever les défis à venir et à poursuivre notre mission pour le bien commun. Nous sommes prêts et résolus à inventer un avenir plus durable.

 

Catherine Klein, Directrice Générale de Valorplast

Actualités
2022 - 2023

Combien de tonnes de déchets plastiques avons-nous recyclés ?

  • 92 478

  • 154 689

  • 184 152

Mauvaise réponse ...

92 478

184 152 tonnes dont 172 335 d’emballages plastiques ménagers.

Mauvaise réponse ...

154 689

184 152 tonnes dont 172 335 d’emballages plastiques ménagers.

Bonne réponse !

184 152

184 152 tonnes dont 172 335 d’emballages plastiques ménagers.

2023 - Nos grands rendez-vous

Nos grands rendez-vous nous permettent de rencontrer nos clients, nos partenaires et tous ceux qui s’engagent pour un avenir durable.
Cette année 4 grands rendez-vous nous attendent !

30

Une évolution remarquable

1993 nous créons Valorplast. Comme le veut le dispositif national alors, nous collectons et recyclons seulement les bouteilles et les flacons soit environ 3000 tonnes d’emballages plastiques ménagers par an. 3 partenaires régénérateurs collaborent avec nous et une poignée de collectivités locales pionnières nous font confiance. 30 ans plus tard, nous prenons en charge le recyclage de TOUS les emballages plastiques ménagers, nous ouvrons la voix de la régénération des plastiques issus des déchèteries et développons le recyclage des emballages industriels et commerciaux en plastique. Nous collaborons avec 36 industriels de la régénération, nous gérons le recyclage de plus de 184 000 tonnes de plastiques (chiffre 2022). Aujourd’hui, 80 % des emballages plastiques ménagers disposent d’une filière de recyclage et 58% des collectivités locales françaises ont signé un contrat de reprise avec nous. En 30 ans nous avons innové, progressé et ouvert de nouvelles perspectives. Et notre engagement est loin de s’arrêter là !

Entre

17 grandes dates en régions

C’est ensemble que nous progresserons dans le recyclage des plastiques ! Aussi de mai à juillet nous avons donné rendez-vous aux élus, aux responsables et techniciens des déchets des collectivités pour partager notre vision de l’avenir. Au programme : le bilan de 30 ans de collaboration étroite avec les territoires, les évolutions à venir du dispositif national de gestion des déchets plastiques, le point sur nos projets de recherche et développement, la découverte de nos derniers outils de sensibilisation qui soulignent l’importance du geste de tri et dévoilent les coulisses du recyclage des plastiques.

La 1ère Rencontre Régénérateurs de l’année

L’objectif de cette première session : renforcer notre relation avec nos clients industriels de la régénération en France et en Europe. Ensemble, nous avons fait le point sur les évolutions des gisements d’emballages plastiques ainsi que sur les conséquences sur leur process de fabrication. Nous avons partagé notre veille réglementaire, les décisions politiques à venir afin d’anticiper au mieux les évolutions. Enfin, nous avons eu l’opportunité d’examiner ensemble les travaux de R&D à mener en commun pour répondre aux enjeux de demain. Ce temps fort s’avère être une occasion supplémentaire de renforcer notre collaboration et de travailler ensemble pour construire un avenir plus durable pour notre secteur.

Salon Pollutec

Nous sommes ravis d’annoncer notre participation au salon Pollutec, qui se tiendra du 10 au 13 octobre à Lyon Eurexpo. Cette édition nous permettra d’aller à la rencontre de notre écosystème et de présenter nos offres et expertises aux visiteurs.

Venez nous rendre visite sur notre stand pour découvrir nos dernières innovations en matière de recyclage des plastiques et discuter des enjeux futurs. Nous sommes impatients de vous retrouver pour imaginer avec vous des solutions qui comptent pour toute la société.

Nous garantissons quel délai d’enlèvement aux collectivités ?

  • 3,5 jours

  • 5,5 jours

  • 7 jours

Bonne réponse !

3,5 jours

3,5 jours en moyenne

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5,5 jours

3,5 jours en moyenne

Mauvaise réponse ...

7 jours

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Stratégie et innovation

Nos projets R&D

Nous sommes convaincus que l’innovation, l’écoconception et l’économie circulaire sont les clés d’un futur serein. C’est pourquoi nous investissons dans des projets de R&D ambitieux pour concevoir des solutions innovantes et durables.

Recyclage des barquettes alimentaires en PET monocouche

En collaboration avec Indorama Ventures, Klöckner Pentaplast et CITEO, nous avons mis au point une solution de recyclage pour les barquettes en PET monocouche...
  • Régénération

Recyclage du polystyrène expansé (PSE)

Nous avons mixé nos compétences à celles de Knauf Industries afin d’offrir aux collectivités locales une solution concrète de recyclage pour les déchets PSE...
  • Innovation

QUALIXO,l’IA au service de l’efficacité des centres de tri

En collaboration avec Lixo, Wellman Neufchâteau, Freudenberg, Kerval et Citeo, nous visons à développer une intelligence artificielle (IA) pour les centres de tri des déchets plastiques...
  • Innovation

OMNI, l’IA au service des emballages en PP

En collaboration avec Recycleye, Total, CPA et CITEO, nous travaillons sur un projet d'IA qui vise à identifier les emballages PP alimentaires...
  • Innovation

CREASTYR, pour bâtir une filière de recyclage des emballages en PSE et XPS

Nous collaborons avec Elipso, EUMEPS, le Célène, l'Union des Mareyeurs Français, le Réseau National des Recycleurs de Polystyrène, TWIICE, Michelin, Polyvia et PlasticsEurope pour améliorer la collecte et le tri des emballages en polystyrène expansé (PSE) et extrudé (XPS). L’objectif du projet CREASTYR : valoriser tous les emballages collectés et accroître leur taux de recyclage d'ici 2024. Ensemble, nous nous engageons à sensibiliser et à communiquer pour faire connaître et développer cette nouvelle filière de collecte et de recyclage.
  • Régénération

« Intégrité, transparence, non lucrativité : ces valeurs permettent de mener à bien les missions d’intérêt général que les collectivités se doivent de mettre en œuvre. En 30 ans, nous avons bâti un véritable partenariat avec les collectivités locales. La stabilité de l’équipe des délégués régionaux permet d’établir une relation de confiance sur le long terme. Nous portons avec sincérité et conviction les valeurs citées plus haut dans un seul but : développer le recyclage des emballages plastiques. » Jean-François MONCE Délégué régions Est

Quel pourcentage de collectivités territoriales nous ont fait confiance?

  • 17%

  • 58%

  • 73%

Mauvaise réponse ...

17%

58 % nous ont choisi comme repreneur pour leurs déchets d’emballages plastiques ménagers.

Bonne réponse !

58%

58 % nous ont choisi comme repreneur pour leurs déchets d’emballages plastiques ménagers.

Mauvaise réponse ...

73%

58 % nous ont choisi comme repreneur pour leurs déchets d’emballages plastiques ménagers.

Hélène Hagen nous parle d’écoconception

Pour soutenir les missions de Valorplast, j’interviens sur deux grands axes. Le 1er concerne le développement du recyclage des plastiques. Il s’agit de projets menés avec des industriels afin d’améliorer le recyclage d’emballages qui ne sont pas encore bien recyclés ou qui ne le sont pas du tout. Le second volet porte sur l’écoconception des emballages, principalement dans le cadre du COTREP.

Photo de Hélène Hagen

Hélène Hagen

Ingénieure matériaux

Aujourd’hui les industriels intègrent-ils systématiquement l’écoconception dans la fabrication de leurs nouveaux emballages ?

Les metteurs sur le marché et les fabricants d’emballages ménagers l’intègrent de plus en plus. Les différentes réglementations en France et en Europe les incitent de plus en plus à anticiper. Par exemple, dès 2025, certains emballages plastiques qui ne seront pas recyclables pourraient ne plus avoir le droit d’être mis sur le marché. Il y a aussi des obligations d’incorporation de plastiques recyclés. Par exemple, les bouteilles de boisson en PET devront intégrer de la matière recyclée pour 25% de leur composition dès 2025 et 30% pour l’ensemble des bouteilles en 2030. Il y a également des éléments qui pourraient être interdits d’utilisation comme les colorants non détectables au niveau du tri, d’autres interdits en 2030 comme certains types d’emballages qui ne sont pas mono matériau et pas recyclables ou encore d’autres qui ont des étiquettes trop couvrantes qui gênent le tri et le recyclage…

Pourquoi ont-ils besoin de l’expertise du COTREP ? N’ont-ils pas leur propre département R&D ?

Les réglementations françaises et européennes n’ont pas toujours les mêmes objectifs chiffrés. Certaines sont obligatoires, d’autres incitatives et chaque pays peut retranscrire les textes avec des objectifs encore plus ambitieux. Les fabricants peuvent être un peu perdus sur les réels objectifs à atteindre sachant que certains travaillent au niveau européen. Or, au sein du COTREP nous avons parfois des positions un peu différentes de celles de l’Europe parce que nous travaillons avec la spécificité du territoire. Nous travaillons sur les recommandations d’écoconception en prenant en compte la mise en marché, les systèmes de collecte, de tri et de recyclage en France tandis qu’au niveau européen ils vont appréhender la mise sur le marché ces thématiques d’un point de vue macro. C’est assez complexe. Les entreprises ont besoin d’être guidées et conseillées. Nous les accompagnons au quotidien sur ces sujets.

Quelles sont les conséquences sur l’écosystème quand des emballages non recyclables sont collectés ?

Ces emballages sont mis dans le bac jaune par les habitants et le centre de tri va devoir les gérer. Cela va augmenter la quantité de refus en sortie du centre de tri et avoir un impact financier pour la collectivité. Mais tous les emballages non recyclables ne vont pas être complètement retirés. Certains vont passer à travers la maille des tris mécaniques ou optiques, notamment parce que leurs éléments perturbateurs ne sont pas détectables ou visibles. Ils vont donc aller jusqu’au régénérateur. Et si ce dernier n’arrive pas à les identifier en amont, ils vont perturber son process et créer des répercussions sur le rendement global.

Cela peut se traduire par de la perte de matière, une moins bonne qualité de matière recyclée finale, une dégradation des machines, ou encore une pollution des eaux de lavage qui repartent dans le circuit.  Il y a un impact sur l’ensemble de la chaîne de valeur.

Quel conseil donneriez-vous à une entreprise qui souhaiterait entamer une démarche d’écoconception pour un de ses packagings ?

Je lui dirais de se rendre sur le site du COTREP pour consulter les ressources en ligne. Il y a des tableaux d’écoconception, nous proposons aussi un guide sur l’écoconception pour aider les industriels à se saisir de nos recommandations. Tout est en open source. C’est un premier pas qui lui permettra de voir si ses emballages peuvent s’intégrer dans une filière existante. L’entreprise aura une vision précise des filières en cours de développement, des éléments perturbateurs ou des points qui pourraient être améliorés pour que ses emballages soient recyclables. Ensuite je l’invite à nous contacter via le site du COTREP et à nous rencontrer. Il y a un contact pour chaque entité sur le site et nous sommes là pour expliquer et accompagner toute la chaîne de valeur.

 

Comment travaillez-vous pour émettre ces recommandations ?

Par l’expertise et les protocoles de tests. On sait parfois par expérience quels sont les matériaux, les composants qui se recyclent bien et quand nous ne sommes pas sûrs, nous réalisons des essais pour émettre une recommandation appropriée. Nous pouvons les réaliser au niveau industriel donc directement dans un centre de tri et un recycleur. Mais c’est assez rare car cela demande beaucoup d’investissement, il faut immobiliser la ligne et disposer d’une grande quantité de matière pour que ce soit représentatif. De plus si nous injectons un élément perturbateur cela peut créer des répercussions sur le process. C’est pourquoi nous avons construit des protocoles d’essais et codéveloppé des lignes pilotes. Ce sont des équipements à échelle réduite, qui transposent ce qui se passe à l’échelle industrielle à l’échelle d’un laboratoire. Nous pouvons ainsi faire des tests sur des quantités plus faibles tout en restant représentatifs de la réalité industrielle.

Où recyclons-nous les tonnes d’emballages plastiques ménagers qui nous sont confiées ?

  • Principalement en Europe

  • Principalement en France

Mauvaise réponse ...

Principalement en Europe

  • 71 % sont recyclées en France
  • 29 % en Europe limitrophe (Espagne, Italie, Allemagne, Pays -Bas, etc.)
Bonne réponse !

Principalement en France

  • 71 % sont recyclées en France
  • 29 % en Europe limitrophe (Espagne, Italie, Allemagne, Pays -Bas, etc.)

« Valorplast est un acteur historique du recyclage des plastiques. 30 ans, ce n’est pas rien ! Nous reprenons et faisons recycler uniquement des matières plastiques, c’est aussi un gage d’expertise.
Cela nous permet de travailler dans un climat de confiance et dans la durée, c’est important. Cela nous a notamment permis de toujours respecter nos engagements même dans les moments difficiles que ce soit lors de la crise de 2009 ou plus récemment en 2020 avec la Covid. Nous avons assuré les enlèvements des matières, respecté nos prix d’achat. Les collectivités savent qu’elles peuvent compter sur nous et ce sur toute la durée de leur contrat. »
Emilie MARIN Déléguée régions Sud-Ouest

Anthony Meilhac nous parle de la traçabilité et des transports

Nous sommes le lien très concret entre les collectivités et les régénérateurs de plastiques. Notre mission consiste en effet à prendre en charge les tonnages de déchets plastiques traités par les centres de tri pour les acheminer vers les sites industriels de recyclage. Nous organisons pour cela, le transport, le suivi et la traçabilité des tonnages de matières que nous livrons ainsi que l’administration des ventes (émissions de bon de commande, devis, factures…).

Photo de Anthony Meilhac

Anthony Meilhac

Responsable logistique et administration des ventes

Pourquoi la traçabilité est un enjeu important ?

La traçabilité est la force et le cœur de notre offre commerciale auprès des collectivités. Elles sont extrêmement vigilantes et attentives à ce que deviennent les déchets qu’elles nous confient. C’est pourquoi nous sommes totalement transparents et nous nous faisons une obligation de tracer chaque tonne. Ainsi, à tout moment, elles savent précisément quel est le volume de plastiques que nous avons récupéré, où il a été envoyé et comment vont l’utiliser les recycleurs.

Grâce à notre plateforme digitale e-Valorplast, les centres de tri initient leurs demandes d’enlèvements, nous identifions un recycleur qui correspond à la demande et ainsi les collectivités savent précisément quand est parti le camion avec leurs balles, quand elles sont arrivées et par quel transporteur le trajet a été opéré. Actuellement, pour améliorer encore ce service, nous travaillons à un développement qui intègrera d’ici la fin de cette année, l’empreinte carbone économisée.

Comment parvenez-vous à optimiser les flux routiers ?

Concrètement, nous privilégions des camions-remorques de 120 m3 car nous transportons de grands volumes. Ce type de camion permet d’optimiser au maximum notre chargement et d’éviter les allers et retours (18.500 tonnes de chargement moyen sur 2022). Nous avons un indicateur de kilométrage moyen que nous nous efforçons d’optimiser (602 en kilométrage moyen par transport en 2022).

Nos livraisons de balles de déchets plastiques se font à 71 % en France et 29 % en Europe limitrophe. Nous nous réjouissons de cette proximité, c’est même un pilier essentiel dans la stratégie de Valorplast. Nous faisons tout pour économiser les kilomètres et répondre aux impératifs des différents acteurs. Les centres de tri veulent que la matière soit enlevée le plus rapidement possible. Nos clients recycleurs veulent être alimentés de manière régulière et fiable. Nos transporteurs ont des flux de transports qui leur demandent de temps en temps d’aller plus loin. Nous devons composer au quotidien avec toutes ces exigences.

En plus du transport routier, utilisez-vous d’autres modes de transport ?

Nous avons toujours fait du transport maritime. Nous avons développé il y 10 ans maintenant le transport maritime au départ de Montoir-de-Bretagne pour alimenter une usine de recyclage au Portugal.

Aujourd’hui afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, nous réfléchissons à relancer des moyens de transports alternatifs. Nous avons repris en avril des expérimentations sur le transport fluvial au niveau de la Seine, au départ de Rouen pour aller sur la région parisienne mais avec des conteneurs hermétiques.

La réduction de nos émissions de CO2 étant au cœur de nos préoccupations, nous nous sommes rapprochés de Fret 21, un consortium initié par l’AUTF et l’ADEME, qui nous aide à mettre en place des actions auprès de nos transporteurs. Nous sommes accompagnés par un bureau d’étude pour nous permettre de créer des jalons d’année en année pour réduire cette empreinte carbone. Tout cela est en cours de réflexion et nous avançons progressivement et avec détermination.

Recyclage des plastiques de déchèteries, Eileen Marchall nous explique cette nouvelle offre

Je suis Ingénieure matériaux de formation. J’ai rejoint Valorplast il y a 8 ans maintenant et je suis responsable recyclage des plastiques issus des déchèteries depuis 3 ans.

Photo de Eileen Marchall

Eileen Marchall

Responsable du recyclage des plastiques de déchèteries

Pourquoi avoir créé cette nouvelle offre dédiée aux plastiques de déchèteries ?

Dans les déchèteries, de nombreux objets en plastiques comme les meubles de jardin, les jouets, les articles de sport, de loisirs, de bricolage et bien d’autres, sont généralement mélangés aux encombrants et finissent enfouis ou incinérés.

Nous avons donc proposé aux collectivités locales, via leurs déchèteries, de collecter, trier et valoriser ces déchets afin de leur donner une seconde vie. L’idée est de parvenir à créer des objets en plastiques recyclés à haute valeur ajoutée sans avoir à prélever de nouvelles ressources sur la planète.

Aujourd’hui, nous proposons une solution de recyclage pour les cinq résines plastiques les plus courantes dans les objets retrouvés en déchèterie. Il s’agit du PE, du PP, du PS, de l’ABS et du PVC. Pour les autres résines, nous menons des projets de R&D spécifiques pour essayer de trouver des solutions de recyclage. De plus, récemment, nous avons développé une offre spécifique en partenariat avec Knauf Industries pour le recyclage du PSE.

Ce gisement, principalement composé de calages de protections pour les appareils électroménagers ou encore d’emballages alimentaires (comme des caisses à poisson), est extrêmement volumineux et très cassant. Comme nous ne pouvons pas le collecter dans la même benne que les autres plastiques, nous proposons désormais aux déchèteries de collecter le PSE dans des sacs qui sont ensuite directement récupérés par Knauf Industries afin de le recycler.

Que deviennent les plastiques que vous reprenez ? 

Nous avons différents partenariats avec des recycleurs en fonction des différentes résines collectées. Ainsi lorsque cela est possible, les matières recyclées sont réutilisées à 100% pour créer de nouveaux objets. Au sein de Valorplast, nous menons des actions de R&D pour trouver des applications durables et rentables. Cela peut se faire de plusieurs manières : en réalisant un tri plus poussé avant le recyclage, ou alors en utilisant la matière recyclée en mélange à de la résine vierge. Nous travaillons également sur ce qu’on appelle des compounds, c’est-à-dire des formulations qui ajoutent des additifs dans la matière recyclée pour lui redonner certaines propriétés.

Nous organisons le recyclage en France, le plus localement possible et en Europe limitrophe en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et peut-être prochainement en Espagne. Ce qui nous permet de comprendre comment se comporte le marché des autres pays et de garder un pied sur le marché européen (techniquement et économiquement).

Nous avons plusieurs partenaires disséminés en France et nous travaillons actuellement en partenariat avec un nouveau site situé au centre de la France. Notre objectif est de mettre en place une nouvelle unité de tri mécanique et de recyclage pour les différentes fractions plastiques. Cette unité vise à atteindre un tonnage annuel de 30 000 tonnes. C’est un important projet qui verra très certainement le jour en 2025. Nous travaillons avec eux pour définir les équipements à mettre en place afin de trier du mieux possible les différentes fractions entre elles, les régénérer, c’est-à-dire les broyer, les laver et faire la granulation. Derrière, nous procédons à des analyses avec les laboratoires et différents acteurs de l’industrie plastique pour essayer de voir comment réintégrer ces fractions recyclées dans de nouvelles applications.

Au-delà de l’offre de reprise, est-ce que vous aidez les déchetteries à optimiser la collecte des déchets plastiques ?

Plus le tri est fin et précis et plus le recyclage sera efficace et vertueux. Aussi nous mettons à leur disposition des outils d’information pour accompagner les habitants quant aux types de plastiques à placer dans chaque benne et sur ce que deviennent leurs objets une fois recyclés.

Nous leur fournissons également des outils de formation pour la partie opérationnelle de l’après collecte. Il s’agit principalement de panneaux très visuels, très pédagogiques pour aider les agents et les responsables de déchèteries à bien identifier chaque type de résine pour que le tri soit optimal. L’objectif est de les aider à vérifier la qualité avant d’envoyer le flux au recyclage. De plus, les délégués régionaux Valorplast se rendent régulièrement sur les sites des déchèteries et les sites de tri et de massification pour rappeler les consignes, former un nouvel agent ou responsable de déchèterie pour contrôler la qualité après tri.

Nous sommes tous très fiers du travail de développement accompli et très confiants dans le succès de cette offre auprès des collectivités territoriales.

Engagés aux côtés de ceux qui agissent

Nous collaborons avec combien de sites de régénération ?

  • 12

  • 27

  • 36

Mauvaise réponse ...

12

Nous sommes partenaires de 36 industriels de la régénération. 28 sont dédiés au recyclage des emballages plastiques ménagers et 15 aux plastiques issus des déchèteries.

 

 

Mauvaise réponse ...

27

Nous sommes partenaires de 36 industriels de la régénération. 28 sont dédiés au recyclage des emballages plastiques ménagers et 15 aux plastiques issus des déchèteries.

Bonne réponse !

36

Nous sommes partenaires de 36 industriels de la régénération. 28 sont dédiés au recyclage des emballages plastiques ménagers et 15 aux plastiques issus des déchèteries.

Écoconception, des avancées vraiment prometteuses

Le Cotrep se structure

Le COTREP, Comité Technique pour le Recyclage des Emballages Plastiques, s'est transformé en GIE (Groupement d'Intérêt Économique) en janvier 2023. Pourquoi cette évolution ? Elle vise à renforcer son rôle clé en France dans l'innovation et l'amélioration des emballages plastiques ménagers recyclables.
  • Organisation

Le Cotrep et IPC renouvellent leur partenariat

Le COTREP et IPC, le Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites, poursuivent leur partenariat autour de la ligne test de recyclage des emballages souples et rigides en plastiques. Cette ligne est unique en Europe.
  • Ecoconception

Recyclage des bouteilles avec un manchon en PET

L'évaluation du comportement des bouteilles recouvertes d'un manchon PET dans les process de recyclage se poursuit.
  • Ecoconception

« La qualité du service proposé, la réactivité des équipes ainsi que la transparence sont des atouts forts auprès des collectivités locales et de l’ensemble de nos partenaires.
Notre modèle équitable et mutualisé auquel s’ajoute une adaptabilité aux spécificités locales expliquent ce lien si particulier que nous entretenons avec les territoires. » Nesrine KHOUS Déléguée régions Nord, Centre et Corse

Combien de centres de tri accompagnons-nous ?

  • 43

  • 109

  • 147

Mauvaise réponse ...

43

109 centres de tri répartis sur tout le territoire

Bonne réponse !

109

109 centres de tri répartis sur tout le territoire

Mauvaise réponse ...

147

109 centres de tri répartis sur tout le territoire

« Nous portons des valeurs en phase avec les valeurs des collectivités, telles que la solidarité, la transparence et la traçabilité avec un interlocuteur unique, disponible et réactif sur le terrain. Nous sommes acteur de terrain et expert du recyclage des plastiques. Nous avons prouvé sur la durée que le modèle Valorplast était robuste et que nous respections nos engagements, même dans les périodes de crise. » Nathanaëlle CADUE Déléguée régions Ouest

Esengül Demirel nous parle de ses missions au sein de Valorplast

Je suis Ingénieure Qualité et je suis responsable de la gestion des non-conformités, de la satisfaction client et du pilotage du Système de Management de la Qualité (SMQ) pour Valorplast.

Photo de Esengül DEMIREL

Esengül Demirel

Ingénieure Qualité et responsable de la gestion des non-conformités, de la satisfaction client et du pilotage du Système de Management de la Qualité (SMQ) pour Valorplast

En termes de qualité, que mesurez-vous chez Valorplast et quels sont vos objectifs ?

Pour bien comprendre mes enjeux professionnels, il faut avoir en tête que le respect des standards de qualité des lots de déchets plastiques qui parviennent dans les usines de régénération est primordial et même essentiel pour garantir leur recyclage.

C’est pourquoi, au quotidien, nous mesurons de manière aléatoire ou systématique, la qualité des lots qui arrivent chez nos clients recycleurs-régénérateurs.

Pour cela nous avons mis en place un process efficace en 3 étapes de vérification.

D’abord le CVC (contrôle visuel du chargement) qui consiste à examiner l’ensemble du lot qui arrive pour voir s’il n’y a pas d’autres déchets que ceux qui sont attendus.

Ensuite le CVQ (contrôle visuel quantifié) dont le but est de compter le nombre d’éléments indésirables que l’on peut voir dans une balle.

Enfin, le CB (contrôle de balle, appelé aussi caractérisation) qui consiste à sélectionner une balle au sein d’un lot entier. Nous prélevons un échantillon de 50 kg, séparons toutes les matières selon les critères d’une fiche technique qui nous sert de guide. Nous dissocions alors les plastiques, les textiles, les objets fibreux… que nous pesons pour établir le poids de chacun. Si celui ne correspond pas aux spécifications, notre client a la possibilité d’émettre une réclamation pour contester la qualité du lot entier. C’est un manque à gagner conséquent pour tout le monde.

 

Nous incitons parallèlement les centres de tri et nos clients industriels à être extrêmement vigilants dans ces contrôles.

Pour donner suite à nos demandes répétées, les contrôles chez nos clients ont augmenté de 17% en 2022 par rapport à 2021. L’objectif est que nous ayons la meilleure maîtrise des lots possible afin d’optimiser la performance de tout le process de régénération. Par exemple, s’ils comptent trop d’éléments indésirables, le produit fini sera forcément d’une moindre qualité. La granulométrie, les propriétés physico-chimiques seront altérées. Plus les lots entrants sont de bonne qualité et plus la démarche globale gagne en performance. Tout le monde y trouve son compte, y compris les centres de tri qui grâce à ces retours d’expérience peuvent optimiser leur process de tri. C’est un vrai travail collaboratif.

Ainsi, chaque réclamation est analysée par les équipes Valorplast dédiées et suivie. Les causes et les origines des non-conformités sont étudiées et un plan d’actions spécifique est mis en place pour chaque centre de tri concerné.

Qu’est-ce que cette démarche apporte à vos clients ?

Cette démarche leur permet de préserver leurs infrastructures, d’éviter des temps de maintenance trop réguliers et par ailleurs, de maitriser leurs coûts.

Plus il y a d’indésirables, plus les risques d’incidents se multiplient. Par exemple, la présence de films en plastique dans un process amené à traiter des plastiques rigides peut engendrer des « bourrages » sur les lignes, tout comme la présence de papier peut polluer les eaux de lavage des plastiques.

C’est pourquoi il est important de nous assurer que les lots livrés sont des lots bien triés. Nous savons d’expérience que ça impacte la qualité des plastiques régénérés ainsi que les durées de vie des équipements et des process des industriels. Tout cela a des incidences économiques non négligeables.

Si vous constatez un nombre élevé de retours négatifs, que faites-vous ?

Si en amont, et malgré les actions mises en place par le centre de tri avec notre accompagnement, le problème persiste, nous déployons des équipes sur place pour comprendre la situation. D’ailleurs, nous avons l’habitude de convier nos clients régénérateurs à ces visites de centres de tri pour que chaque partie puisse échanger sur ses problématiques et attentes.

Nous organisons alors des caractérisations tous ensemble pour identifier des solutions et éviter que les problèmes ne deviennent récurrents.

Ensuite, c’est au centre de tri d’appliquer les actions correctives nécessaires qui seront vérifiées par une nouvelle caractérisation, quelques semaines plus tard.

Par exemple, fin 2021, un de nos clients avait un taux de réclamations très élevé. Accompagnés par l’équipe opérationnelle du centre de tri associé à ces réclamations, nous sommes allés voir sur le site du régénérateur où se situait les difficultés. Ils ont immédiatement identifié d’où venait le problème et depuis tout se passe vraiment très bien. L’idée est de travailler en bonne intelligence collective. L’économie circulaires des plastiques repose sur la qualité et la performance industrielle. Nous y veillons sans relâche chez Valorplast.

Ces retours d’expérience vous permettent-ils d’impulser des innovations ?

Nous nous donnons pour objectif de traiter 100% des non-conformités émises par les recycleurs-régénérateurs dans une démarche d’amélioration continue.

Il est bien évident que les problématiques rencontrées orientent nos recherches et sont des sources d’innovation. Nous travaillons avec le service R&D pour apporter ensemble de nouvelles solutions encore plus vertueuses.

« Nous considérons avant tout les collectivités comme des partenaires. Sans l’efficacité de la collecte sélective gérée par les collectivités, rien de tout ce que nous avons développé avec les industriels du recyclage ne pourrait être possible. Nos interlocuteurs savent qu’ils peuvent compter sur nous pour répondre à leurs questions sur les évolutions du dispositif national et ce en toute transparence, pour qu’ils aient à leur disposition les données les plus précises et fiables sur le recyclage des emballages plastiques ou des plastiques de déchèterie qu’ils nous confient. C’est essentiel pour qu’ils puissent communiquer en toute confiance auprès de leurs habitants, notamment sur les localisations géographiques précises où sont régénérés leurs déchets plastiques.» Xavier CHAUVET Délégué Régions Auvergne Rhône Alpes – Provence Alpes Côte d’Azur – Lozère

Les engagements Valorplast

The Sea Cleaners, poursuite du mécénat de compétences

Sea Cleaners est une organisation internationale dédiée à la préservation des océans et à la sauvegarde de la biodiversité marine. Leur mission est d’agir contre la pollution plastique en collectant et traitant les déchets dans les mers et les océans, tout en sensibilisant le public à l’importance cruciale de préserver ces écosystèmes fragiles.

Dans le cadre de ce mécénat, nos équipes travaillent bénévolement pour soutenir l’association dans des projets techniques, en particulier la connaissance des déchets plastiques collectés. The Sea Cleaners se concentrent sur la récupération, tandis que nous les aidons à développer leur modèle et à mettre en place des unités de recyclage. Nous les conseillons sur les centres de tri et les filières pour valoriser les déchets plastiques collectés en mer.

En 2022, nos actions ont principalement consisté à renforcer les compétences des équipes de l’ONG notamment pour caractériser et donc maitriser les différents types de plastiques. Nous leur avons également fourni des déchets plastiques afin de réaliser des essais grandeur nature, en mer, portant sur les performances de filets de récupération. Nous les avons enfin conseillés sur les modalités à prendre en compte pour la construction d’un centre de tri en Indonésie.

En 2023, nous continuerons à fournir des déchets pour les essais des nouveaux filets en mer et potentiellement, nous interviendrons dans la préparation des déchets en amont. Nous fournirons également des déchets pour évaluer les performances de conteneurs de valorisation et serons présents lors de ces essais. Sur le périmètre indonésien, nous travaillerons sur la conception d’une 2ème usine et nous envisageons ensemble un projet de sensibilisation avec la création de contenus pédagogiques pour les visiteurs de l’usine 1, voire éventuellement de l’usine 2.

Nous sommes fiers de ce partenariat qui nous permet d’apporter une réelle valeur ajoutée à leurs actions et qui témoigne de notre engagement en faveur de l’économie circulaire et de l’environnement.

Le dispositif Cliiink® est prêt pour être commercialisé dès 2024

Moins d’un an après avoir annoncé leur collaboration sur ce projet Terradona, le CEA-Leti et Valorplast annoncent la mise à disposition du dispositif Cliiink® pour les collectivités territoriales.

Cette solution complémentaire au bac de tri et qui a déjà fait ses preuves avec le verre, est désormais étendue aux emballages plastiques.

Grâce à Cliiink®, les collectivités sont assurées :

  • De valoriser le tri des emballages plastiques consommés en dehors des foyers.
  • D’augmenter les volumes de déchets plastiques collectés, de réduire les coûts de traitement et de transport, et de limiter les déchets abandonnés.
  • D’optimiser le recyclage des emballages plastiques via des filières spécialisées.
  • De soutenir le pouvoir d’achat en proposant des bons d’achat et des remises chez des vendeurs éco-responsables.
  • De promouvoir la cohésion sociale en finançant des dons aux associations et en sensibilisant le public au développement durable.

Les équipes de Terradona sont prêtes à rencontrer les collectivités dès maintenant pour discuter de cette offre, qui sera déployée et mise en œuvre sur les territoires à partir de janvier 2024.

Réduire notre bilan carbone

Relancer le transport fluvial entre les collectivités territoriales et les usines de recyclage

Depuis début 2023, Valorplast a pour ambition de proposer à certaines de ses collectivités partenaires une solution logistique concrète et bas carbone : le transport fluvial.
Pour nous aider à formaliser ce report modal, nous sommes soutenus par Voies navigables de France (VNF) à travers le PARM (Plan d’Aide au Report Modal) et par le cabinet d’études Actizlog.

Nous portons tous les mêmes objectifs :

  • Moins de trafic routier
  • Des émissions de CO2 mieux maitrisées
  • Une intermodalité renforcée pour les collectivités en bord de fleuves.

Aujourd’hui, nous sommes ravis de partager nos avancées actées par l’organisation d’un trajet expérimental géré entre le centre de tri du SMEDAR (région de Rouen) et France Plastiques Recyclage (FPR). Ce transport qui a combiné le fluvial et le routier concrétise l’étude en cours destinée à relancer le transport fluvial sur le bassin de la Seine, mis en stand-by en 2016.
À cette occasion, ce sont 48 tonnes de PET clair qui ont ainsi pu être transportées en passant par les terminaux portuaires de la SOMAP à Rouen et celui de Limay-Porcheville. Cette expérimentation très concrète nous a permis de préciser chaque étape de ce trajet pilote afin d’assurer l’optimisation et la fluidité des prochains essais qui seront mis en œuvre au cours des 6 prochains mois.
Nous nous réjouissons de ces premiers résultats très encourageants et nous poursuivons l’expérimentation.

L’évaluation du comportement des bouteilles recouvertes d’un manchon PET dans les process de recyclage se poursuit. Ces bouteilles intègrent déjà les filières de recyclage mais peuvent être perturbatrices en fonction de la matière du manchon et de son taux de couverture sur la bouteille.

Les prédécoupes semblent une alternative intéressante : elles peuvent faciliter le retrait du manchon en vue de recycler la bouteille seule. Cette première phase d’investigation, qui s’est terminée début 2023, sera prolongée afin de poursuivre l’étude sur le design des prédécoupes et les différents paramètres qui impactent le retrait des manchons (taille des trous, disposition des lignes de perforation, matière du manchon, forme de la bouteille…). L’objectif : améliorer le recyclage de ce type d’emballages.

Le COTREP et IPC, le Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites, poursuivent leur partenariat autour de la ligne test de recyclage des emballages souples et rigides en plastiques. Cette ligne est unique en Europe.  Elle permet de tester à la fois les emballages rigides (pots, barquettes, bouteilles, flacons…) et souples (films, sacs, poches …) et de vérifier si certains emballages plastiques peuvent être recyclés dans les filières actuelles. Elle reproduit à l’identique les étapes d’une ligne de recyclage industrielle, ce qui garantit la représentativité des résultats des tests effectués selon les protocoles COTREP.

En 2022, cette ligne de test a permis de mener à terme 4 études qui ont contribué à une mise à jour des recommandations d’écoconception des emballages en plastique souples en PE. Par exemple, on sait désormais que l’ajout d’une couche métallisée interne dans un emballage souple PE est toléré et compatible.

Pour les équipes d’IPC et du COTREP, les travaux 2023 porteront en priorité sur le développement du protocole de régénération et du protocole d’intégration des matières régénérées pour les emballages plastiques rigides en PE et en PP.

Le COTREP et IPC, le Centre Technique Industriel de la Plasturgie et des Composites, poursuivent leur partenariat autour de la ligne test de recyclage des emballages souples et rigides en plastiques. Cette ligne est unique en Europe. Elle permet de tester à la fois les emballages rigides (pots, barquettes, bouteilles, flacons…) et souples (films, sacs, poches …) et de vérifier si certains emballages plastiques peuvent être recyclés dans les filières actuelles. Elle reproduit à l’identique les étapes d’une ligne de recyclage industrielle, ce qui garantit la représentativité des résultats des tests effectués selon les protocoles COTREP.
En 2022, cette ligne de test a permis de mener à terme 4 études qui ont contribué à une mise à jour des recommandations d’écoconception des emballages en plastique souples en PE. Par exemple, on sait désormais que l’ajout d’une couche métallisée interne dans un emballage souple PE est toléré et compatible.
Pour les équipes d’IPC et du COTREP, les travaux 2023 porteront en priorité sur le développement du protocole de régénération et du protocole d’intégration des matières régénérées pour les emballages plastiques rigides en PE et en PP.

Cette nouvelle organisation du COTREP répond à l’ambition d’accompagner au mieux les décideurs du secteur de l’emballage, privés comme publics, dans la transition vers l’économie circulaire.

Le renforcement de la structure juridique du COTREP répond à 3 grands objectifs

  • Accroître ses moyens et accélérer la diffusion de recommandations robustes sur la recyclabilité pour toutes les typologies d’emballages plastiques ménagers.
  • Créer ou mettre à jour les recommandations en lien avec l’évolution des filières de recyclage notamment celles concernant les pots et barquettes en PET operculés, les emballages rigides en PS et les emballages souples en PE.
  • Renforcer sa présence via la participation de ses membres aux travaux d’harmonisation des recommandations en Europe, afin d’aider les industriels présents sur plusieurs marchés.

« Désormais il y a une vraie structure juridique qui lie Valorplast, CITEO, Elipso et le SRP, et qui va nous permettre d’avoir plus de forces et de ressources pour accélérer et consolider notre action actuelle. Par exemple, nous avons lancé un recrutement « COTREP » afin de constituer petit à petit une équipe dédiée pour traiter encore plus de sujets. »

Hélène Hagen, ingénieure matériaux

Nous collaborons avec Elipso, EUMEPS, le Célène, l’Union des Mareyeurs Français, le Réseau National des Recycleurs de Polystyrène, Twiice, Michelin, Polyvia et PlasticsEurope pour collecter et trier les emballages en polystyrène expansé (PSE) et extrudé (XPS). Notre objectif : valoriser 100 % des emballages collectés et d’atteindre un taux de recyclage de 100 % d’ici 2024. Ensemble, nous nous engageons à sensibiliser et à communiquer pour faire connaître et développer cette nouvelle filière de collecte et de recyclage.

En collaboration avec Recycleye, Total Energies, le Comptoir des Plastiques de l’Ain (CPA) et CITEO, nous travaillons sur la finalisation un projet d’IA qui vise à identifier les emballages en PP alimentaires. L’objectif est de mieux les identifier afin d’utiliser cette matière régénérée pour une éventuelle réutilisation apte au contact alimentaire. Les travaux se concentrent sur l’identification des emballages PP alimentaires, la création de tâches de tri robotisées pour ces emballages spécifiques, ainsi que la décontamination du flux PP trié par le robot IA. Des tests ont également été effectués pour détecter d’éventuels résidus de contaminants tout au long du process.

Grâce à cette IA de pointe, nous visons à relever le défi d’ouvrir la voie à une économie circulaire plus efficace et respectueuse des ressources.

En collaboration avec Lixo, Wellman Neufchâteau, Freudenberg, Kerval et CITEO, nous visons à développer une intelligence artificielle (IA) pour le tri des déchets plastiques en centre de tri. L’objectif est que cette IA puisse identifier les emballages, créer des algorithmes permettant une mesure continue de la qualité, et distinguer quelques catégories d’objets, par exemple distinguer les emballages PET alimentaires des non-alimentaires.

De plus, nous souhaitons que l’IA puisse calculer les débits de traitement des déchets dans les centres de tri, permettant ainsi une gestion plus précise des données et aider à l’amélioration des performances. Des tests ont déjà été réalisés en 2022 dans deux sites de régénération et un centre de tri. En 2023, nous prolongeons le projet de 10 mois pour travailler sur la fiabilité des données fournies par cette IA.

Avec l’aboutissement de ce projet QUALIXO, les centres de tri pourront améliorer leur efficacité et contribuer à une meilleure gestion des déchets plastiques.

Nous avons associé nos compétences et notre opérationnallité à celles de Knauf Industries afin d’offrir aux collectivités locales et à leurs déchèteries, une solution concrète de recyclage pour les déchets en PSE. Ce gisement est essentiellement composé d’emballages de protection et de calages.

Grâce à cette nouvelle offre de service, nous pouvons accompagner les collectivités dans la collecte, le tri et la massification de ce type de déchets. Une fois régénéré, nous garantissons le réemploi du PSE recyclé dans de nouveaux emballages, des pièces techniques industrielles, des équipements de flottaison ou d’isolation pour la construction. Ce service commun est accessible depuis le mois de mai dernier à toutes les collectivités territoriales de France.

En collaboration avec Indorama Ventures, Klöckner Pentaplast et CITEO, nous avons mis au point une solution de recyclage pour les barquettes en PET monocouche. Ces barquettes sont couramment utilisées dans les emballages alimentaires tels que la viande, le fromage ou les produits frais. Grâce à cette collaboration active, nous sommes désormais en mesure de transformer ces barquettes en PET en un produit de haute qualité adapté à la fabrication de nouvelles barquettes.

Cette technologie est maintenant en production commerciale, et chaque mois, Indorama transforme déjà dans son usine Wellman à Verdun plus de 500 tonnes de barquettes PET en paillettes de rPET de haute qualité. Ces paillettes seront ensuite utilisées pour fabriquer de nouvelles barquettes orientées vers l’emballage alimentaire. Grâce à cette initiative, nous pourrons détourner chaque année 50 millions de barquettes des décharges et de l’incinération.

Ut enim ad minima veniam, quis nostrum exercitationem ullam

But I must explain to you how all this mistaken idea of denouncing pleasure and praising pain was born and I will give you a complete account of the system, and expound the actual teachings of the great explorer of the truth, the master-builder of human happiness. No one rejects, dislikes, or avoids pleasure itself, because it is pleasure, but because those who do not know how to pursue pleasure rationally encounter consequences that are extremely painful. Nor again is there anyone who loves or pursues or desires to obtain pain of itself, because it is pain, but because occasionally circumstances occur.

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To take a trivial example, which of us ever undertakes laborious physical exercise, except to obtain some advantage from it? But who has any right to find fault with a man who chooses to enjoy a pleasure that has no annoying consequences, or one who avoids a pain that produces no resultant pleasure?

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“Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum."